Savoir communiquer, le secret des couples qui durent

“On a perdu l’habitude de se parler. Pris dans le bruit, dans les écrans, dans le faire. Et pourtant… c’est dans la parole que le couple respire, grandit, se répare. Presque chaque soir, on s’assoit, juste tous les deux, et on parle. De tout. De rien. Mais surtout, de ce qui nous habite. C’est simple. Et c’est ce qui nous a tenus.”

S’il y a bien une base sur laquelle notre couple a commencé, c’est celle de la communication.
Du partage. De l’échange.

Et je peux sincèrement dire que c’est l’une des choses qui nous a permis de durer,
et qui nous permet d’être encore là, aujourd’hui,
mariés, et heureux de l’être.

Communiquer, c’est parler

C’est simple dit comme ça.
Mais ce n’est pas si évident dans un quotidien où tout va trop vite.
On pense qu’on communique parce qu’on se parle vite fait dans la cuisine,
ou par texto pendant la journée.
Mais parler, ce n’est pas juste aligner des mots.
Parler, c’est se retrouver, l’un en face de l’autre.
Parler, c’est prendre du temps pour dire les choses, même celles qui ne sont pas confortables.
Parler, c’est choisir l’autre, encore.

On a perdu l’habitude de se parler

Pourquoi ?
Parce qu’on scrolle.
Parce qu’on regarde une série.
Parce qu’on s’occupe de tout.
Des enfants, de la maison, du boulot.
Parce qu’on est dans l’échange constant avec tout le monde…
Mais plus vraiment avec celui ou celle qui partage notre vie.

On fait tout pour les autres.
Et parfois, on oublie de simplement faire pause.
De s’asseoir.
De se regarder.
Et de se parler.

Chez nous, parler est devenu un rituel

Depuis des années, on s’assoit ensemble.
Sans télé.
Sans téléphone.
Sans enfants dans les pattes.

Juste lui et moi.
À table.
Et on parle.

On parle de nos journées, du travail, des enfants, de nos défis du moment.
Et même quand ça ne va pas, on parle aussi.

Parfois, on n’est pas forcément prêts à entendre ce que l’autre a à dire.
Parfois, ça blesse un peu.
Mais toujours, ça libère.
Et ça nous rapproche.

Parce qu’on a appris à tout dire.
À ne pas laisser les non-dits s’installer.
À dire ce qui dérange.
À dire ce qui pèse.
À dire ce qui fait du bien aussi.

Ce que j’ai compris avec le temps

C’est que ce moment où l’on s’assoit pour parler,
c’est plus qu’un rituel.
C’est un ancrage.
Un endroit de sécurité.
Un socle.

Plus le temps passe, plus je réalise à quel point c’est précieux d’avoir cette capacité à se parler, vraiment.
À s’écouter.
À accueillir.
À entendre l’autre, même quand c’est imparfait.

Et surtout, à savoir qu’on peut tout se dire.
Sans filtre.
Sans masque.
Sans peur.

Parce qu’au fond, qui peut être cette personne-là,
si ce n’est notre conjoint ?