Guide de démarrage – Commence par simplifier

« Moi aussi, j’ai connu la surcharge mentale. Cette sensation d’étouffer dans son propre quotidien. Jusqu’au jour où j’ai compris que je ne pourrais pas tout gérer… mais que je pouvais choisir de simplifier. Ce choix a changé ma vie. Dans cet article, je partage les 3 premières étapes concrètes qui m’ont permis de transformer ma maison — et ma paix intérieure. »

Quand le trop devient trop

Il y a quelques années, avant d’être mère, je ne me souciais pas vraiment de l’organisation d’un intérieur. Bien sûr, ma maison était plutôt propre et bien rangée, mais cela ne m’intéressait pas plus que cela. Je vivais. J’avançais. Sans y penser.

Mais à l’arrivée de mes deux enfants, tout a changé. J’ai commencé à me sentir débordée, dépassée, étouffée. Mon mari était très pris par son travail. Je me retrouvais souvent seule avec les enfants, et j’accusais le coup. La maison me paraissait immense, pleine de choses, pleine de bruit. Je vivais au rythme des lessives, des cris, des repas à préparer et des nuits trop courtes.

Et puis, un jour, j’ai touché le fond. Une vraie période de dépression. Le sentiment de ne plus exister. À force de donner, je m’étais oubliée. Ce fut un électrochoc. J’ai décidé de me ressaisir, de chercher des solutions. J’ai lu, observé, testé. Et très vite, j’ai compris une chose essentielle : pour retrouver la paix, je devais commencer par alléger.

Alléger ma maison. Alléger mon planning. Alléger ma charge mentale.

J’ai commencé par désencombrer, de la cave au grenier. Puis, j’ai simplifié notre mode de vie, nos repas, nos habitudes. Enfin, j’ai mis en place des routines simples et efficaces pour avancer avec sérénité.

Aujourd’hui, nous vivons dans une maison de 300 m², avec deux enfants de 7 et 10 ans, un mari entrepreneur et pasteur, et moi-même entrepreneure. Et pourtant, nous y cultivons la paix, l’ordre et la joie.

Alors si toi aussi tu es en surcharge mentale, sache-le : ce que tu ressens est un signe. Une porte d’entrée. Quelque chose de bon peut naître de toi maintenant.

Voici les 3 premières étapes que j’ai mises en place pour amorcer ce changement.

Étape 1 : Se poser pour choisir sa vie

Pas une pause volée entre deux lessives.
Pas cinq minutes entre deux trajets.

Un vrai moment d’introspection.

Assieds-toi avec un carnet, une boisson chaude, ou ton téléphone en dictaphone si c’est plus fluide.
Et regarde ta vie. Avec douceur. Avec courage aussi.

Demande-toi :

  • Qu’est-ce qui me fatigue profondément en ce moment ?

  • Qu’est-ce qui tourne en boucle dans ma tête et m’empêche d’être légère ?

  • Qu’est-ce qui, dans ma maison, me donne cette sensation de flou, de lourdeur, d’oppression ?

  • Quel serait mon rythme de vie idéal, si je pouvais choisir ?

  • Si ma maison était une alliée… que voudrais-je qu’elle m’apporte ?
    (De la paix ? Du soutien ? Un sentiment d’harmonie ? De clarté ? De beauté ?)

Ces réponses sont précieuses. Elles sont le socle sur lequel tu pourras tout construire. Le tri. L’ordre. Les routines.
Mais avant tout cela, il te faut une intention.

Si tu vis à deux : ouvrir la conversation

Si tu partages ton foyer avec quelqu’un, prends le temps de lui poser cette question toute simple :
“Et toi, comment tu imagines une maison dans laquelle on se sent bien ?”

Ce n’est pas une négociation. C’est une connexion.

Pas pour obtenir des réponses parfaites, mais pour aligner vos désirs. Vos ressentis. Vos besoins.
Même s’ils sont différents, il y a souvent un petit noyau commun :
le désir d’un quotidien plus doux.

Chez nous, tout a commencé par cette conversation.
Je venais d’accoucher. J’étais au bout du rouleau.
Un jour, j’ai regardé mon mari et j’ai dit :
“On ne peut pas continuer comme ça. Je ne tiendrai pas. J’ai besoin qu’on simplifie notre vie.”
Il m’a regardée avec une tendresse immense et m’a répondu :
“Bien sûr. Allons-y. Tout me va, tu sais… tant que tu es heureuse.”

Ce fut un déclic.
Cette validation douce. Ce désir commun : notre paix, notre bonheur.

Depuis ce jour, on n’a pas tout changé.
Mais on a tout réorienté.

Une vision simple, pas parfaite

Chez nous, la propreté est devenue une philosophie commune.
Pas une obsession. Pas un objectif inatteignable.
Une décision partagée.

Celui qui est là, fait.
Celui qui peut, fait.
Et quand on peut le faire ensemble, c’est encore mieux.

Ce n’est pas parfait. Mais c’est choisi. Et c’est cela qui change tout.

Ce qui compte, c’est d’avancer dans la même direction, à votre rythme, selon vos forces.

💬 À noter dans ton carnet :

“Aujourd’hui, je décide que mon intérieur sera un espace qui me soutient.
Je commence petit. Je commence ici. Je commence maintenant.”

Étape 2 : Désencombrer pour alléger

Pas besoin de tout faire d’un coup.
Mais il faut commencer. Et recommencer, jusqu’à ce que ton intérieur reflète qui tu es… et non ce que tu accumules.

Il y a une phrase, un jour, qui m’a littéralement arrêtée dans ma course :
Tu n’as pas trop à ranger… tu as trop, tout court.

Je l’ai lue entre deux corvées. Mais elle m’a transpercée.
Elle disait tout.

Mon mal-être, ma fatigue constante, ce sentiment d’échec…
Ce n’était pas un manque d’organisation.
C’était un trop-plein.

Trop d’affaires.
Trop de tâches.
Trop de sollicitations visuelles.
Trop de pression invisible à maintenir un équilibre dans un monde encombré.

Ce jour-là, j’ai compris qu’il ne suffisait pas de ranger mieux.
Il fallait posséder moins.

Une maison passée au crible

Alors j’ai commencé.
Un tiroir.
Puis un autre.
Sans brutalité, mais avec résolution.

Je suis passée de la cave au grenier.
Armoire par armoire. Boîte par boîte.
J’ai ouvert des cartons que je n’avais pas touchés depuis des années.
J’ai affronté mes “au cas où”, mes “on ne sait jamais”, mes “c’était un cadeau”.

Et à chaque sac rempli, à chaque objet laissé partir…
je sentais une part de moi respirer de nouveau.

Je ne désencombrais pas pour faire joli.
Je ne cherchais pas à avoir une maison Pinterest.
Je cherchais la paix.

Moins de choses, plus de souffle

À mesure que l’espace se vidait, mes pensées s’allégeaient.

Moins d’objets, c’était :

  • moins d’entretien,

  • moins de ménage,

  • moins de temps perdu à chercher,

  • moins d’hésitations vestimentaires,

  • moins de charge mentale.

Et plus que tout :
plus d’espace.
Dans ma maison.
Dans ma tête.
Et dans ma vie.

Chaque objet est un message

Ce que l’on choisit de garder parle de nous.
Cela raconte ce qu’on valorise, ce qui nous porte, ce qui nous ressemble.

Chaque objet gardé en conscience est un message doux :

“Ceci me plaît. Ceci me soutient. Ceci a une place dans ma vie.”

Et chaque objet dont on se sépare, sans colère, mais avec paix, est une affirmation silencieuse :

“Je me libère de ce qui ne m’élève plus.”

Par où commencer ?

Inutile de tout faire d’un coup. Ce n’est pas une course.

Commence petit.
Très petit si nécessaire.

  • Une étagère.

  • Un tiroir.

  • Un panier de linge.

Prends trois sacs ou trois boîtes :
🧺 À GARDER — Ce qui t’est utile ou te procure de la joie.
🎁 À DONNER — Ce qui est encore en bon état mais n’a plus sa place chez toi.
🗑️ À JETER — Ce qui est abîmé, usé, inutile.

Et pose-toi cette unique question devant chaque objet :

Est-ce que cela me nourrit… ou est-ce que cela me fatigue ?

Le désencombrement comme libération

Désencombrer, ce n’est pas juste trier.
C’est une forme de thérapie.
Une introspection silencieuse.
Une manière de dire :
“Je choisis de vivre autrement.”

Chaque objet qui part laisse place à autre chose.
Pas forcément à un nouvel objet.
Mais à de l’air. À de la lumière. À du calme.

Et c’est parfois tout ce dont on avait besoin.

Ce que tu vas (re)découvrir en allégeant :

  • Que tu n’as pas besoin d’autant pour vivre pleinement.

  • Que le silence visuel est un cadeau pour l’esprit.

  • Que moins d’objets te rend plus disponible.

  • Que la simplicité ouvre la voie à une vie plus consciente, plus belle, plus centrée.

Sache que :

Tu n’es pas en retard.
Tu n’as pas “trop laissé faire”.
Tu es exactement au bon moment pour reprendre la main.

Un geste après l’autre.
Un choix après l’autre.
Un objet après l’autre.

Ta maison peut devenir ton refuge.
Un lieu qui te porte, te ressource, t’inspire.

Mais pour cela, elle a besoin que tu fasses de la place.

Et toi aussi.

Étape 3 : Créer des routines qui te soutiennent

On croit parfois que les routines enferment.
Qu’elles nous robotisent. Qu’elles nous privent de liberté.

Et pourtant…
c’est souvent l’absence de structure qui nous enferme le plus.

Avant d’avoir des routines simples, tout reposait dans ma tête.

Des dizaines de choses à faire.
Des rappels mentaux oubliés.
Des vêtements dans la machine depuis 2 jours.
Des papiers qu’on cherche en panique.
Et cette question lancinante : "Par quoi je commence ?"

Jusqu’au jour où j’ai compris que les routines n’étaient pas des contraintes.
Mais des rendez-vous avec ma maison.
Avec ma vie.
Avec moi-même.

Les routines comme soulagement, pas comme charge

Une routine bien pensée ne t’épuise pas.
Elle allège ta charge mentale.
Elle t’évite de toujours réfléchir, d’anticiper, de porter tout, tout le temps.

C’est comme une partition douce qui guide tes gestes.
Un fond de musique calme dans le tumulte de la journée.

Et ça change tout.


Mini routine quotidienne : 15 minutes pour respirer

Commence ici.

15 minutes par jour.
Pas plus. Pas moins.

Le matin, avant que la maison ne s’agite.
Ou le soir, une fois que tout redescend.

Pendant ce petit créneau, choisis une seule tâche utile :

  • vider le lave-vaisselle,

  • balayer la cuisine,

  • plier une machine de linge,

  • nettoyer un petit coin oublié.

Ce n’est pas pour tout faire.
C’est pour entretenir l’élan.
Rester actrice de ton espace, sans te noyer.

C’est ce geste quotidien, petit mais constant, qui t’évitera d’être dépassée plus tard.

Routine hebdomadaire : une zone par jour

Plutôt que de vouloir tout faire d’un coup,
divise les tâches selon les jours de la semaine.

Voici une base que tu peux adapter à ta réalité :

Jour Focus principal
Lundi Sols (aspirateur, serpillère…)
Mardi Linge (lessives, pliage, tri)
Mercredi Salles de bain, WC
Jeudi Bureau, papiers, tri administratif
Vendredi Cuisine, surfaces, frigo
Samedi Repos, ou grand tri
Dimanche Rien. Juste respirer. Remercier.

Ne cherche pas la perfection.
Certaines semaines, tu n’auras pas tout fait. Ce n’est pas grave.
Ce qui compte, c’est la régularité douce.

La méthode des tâches intermédiaires : la magie des “entre-deux”

Tu veux un secret qui a changé mon quotidien ?

Profiter des moments d’attente pour avancer, sans pression.

On croit qu’il faut dégager deux heures pour ranger un tiroir…
Mais souvent, ce sont les “petits temps morts” qui nous sauvent.

Quelques exemples :

  • Pendant que le bain coule → je plie les habits des enfants.

  • Pendant que le four chauffe → je nettoie le plan de travail.

  • Pendant que le café passe → je trie les papiers qui traînent.

  • Pendant un appel → je range les chaussures de l’entrée.

On appelle ça des tâches “intermédiaires”.

Et c’est incroyable ce qu’on peut faire en cumulé, juste en les glissant dans les interstices de la journée.

Crée TON système, pas celui des autres

Il n’existe pas une seule bonne manière d’organiser son quotidien.
Il y a la tienne. Celle qui respecte ton rythme, ta saison de vie, ton énergie du moment.

🌿 Certaines auront besoin de routines écrites noir sur blanc.
🌸 D’autres préféreront suivre leur instinct en gardant quelques repères fixes.
🦋 Peu importe. Ce qui compte, c’est que ce système te soutienne.
Pas qu’il t’écrase.

Et si ta maison devenait un allié, plutôt qu’une source d’angoisse ?

Imagine.
Tu te lèves le matin, tu sais quoi faire.
Tu ne te bats plus contre des piles d’affaires.
Tu avances, tranquillement.
Et tu savoures les moments de calme, parce que ta maison ne crie plus “au secours” dès que tu t’arrêtes.

✨ Tu n’es pas fainéante.
✨ Tu n’es pas désorganisée.
✨ Tu n’es pas en retard.

Tu es en train d’apprendre à t’alléger.
Et rien que ça, c’est un acte de force.

 

Conclusion : Tu es déjà sur le chemin

✨ Tu es prête.

Si tu es arrivée jusqu’ici, c’est que quelque chose en toi a bougé.

Tu es fatiguée de tourner en rond.
Fatiguée de porter seule la charge du quotidien.
Et tu veux autre chose.
Pas une vie parfaite.
Mais une vie plus fluide. Plus légère. Plus douce.

Tu veux une maison qui t’aide à respirer,
un quotidien qui t’accompagne au lieu de t’épuiser,
et du temps, enfin, pour ce qui compte vraiment.

Bonne nouvelle : tu n’as pas besoin de tout changer pour y arriver.

Mais tu dois choisir de commencer.
Un geste. Une pièce. Une intention.

Et si tu sens que c’est le moment d’aller plus loin…
je t’ai préparé un guide pour t’accompagner pas à pas.

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